« La Russie touche sur le dossier syrien les fruits de sa constance »
A la suite de la rencontre entre François Hollande et Vladimir Poutine « il vaut mieux parler d’effort de coordination » que de coalition militaire estime Thomas Gomart dans un entretien avec Laurent Marchand d’Ouest France.
" Le problème c’est que les objectifs de guerre de la France en Syrie ne sont pas les mêmes que ceux de Poutine. Pour Paris, c’est la destruction de Daech ; pour Moscou, c’est le maintien du régime de Bachar, le mot important étant « régime », et le fait de contenir ce que les Russes considèrent comme une poussée wahhabite, qui n’est pas uniquement le fait de Daech."...
Lire la partie 1 de l'interview : "Aux yeux de Moscou, la Turquie est l'un des soutiens de Daech"

Hollande va-t-il convaincre les Russes ?
François Hollande poursuit ce jeudi son marathon diplomatique en vue d'une coalition élargie pour lutter contre Daesh. Il s'est rendu en Russie pour rencontrer son homologue Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin prône depuis fin juin la création d'une coalition antiterroriste élargie comprenant notamment l'Iran, la Turquie et les pays arabes pour combattre l'État islamique en Syrie. Cette dernière pourrait toutefois pâtir des récentes tensions entre Moscou et Ankara, après la destruction mardi d'un chasseur russe par l'armée turque, membre de l'Otan. Au vu de ces éléments, François Hollande réussira-t-il à gagner cette étape cruciale pour consolider la coalition contre l'EI ?

Virage de la France vis à vis de la Syrie
Grande coalition anti-Daech, virage spectaculaire de la France vis à vis de la Syrie, ambiguités concernant la Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar... Denis Bauchard répond aux questions de Nicolas Poincarré, Olivier Duhamel, Serge july et Nicolas Beytout.
Guerre en Syrie et en Irak, Daech, Crise des réfugiés et frontières de l'Europe
Quelle stratégie sur le terrain en Syrie ? L'heure de vérité pour la France face aux enjeux au Moyen-Orient : stratégie, objectifs, ambiguités. Déchirements entre la France et l'Europe, engagement de l'Allemagne.

Combattre le terrorisme de quatrième génération
Les attentats de Daech nous confrontent à un nouveau terrorisme. La proclamation d’un califat a créé un appel d’air inédit. Environ 25.000 combattants étrangers ont afflué vers la Syrie et l’Irak, dont plus de 5.000 Occidentaux.
La double revendication de l'attaque de Bamako illustre la nébuleuse djihadiste malienne
La prise d'otages sanglante de l'hôtel Radisson Blu à Bamako le 20 novembre a été revendiqué par deux groupes djihadistes différents. Cette double revendication prend ses racines dans une nébuleuse de groupes différents et qui peut s'expliquer de plusieurs manières.

Attentats: quelles options pour la France ?
Les attentats de Paris la semaine dernière, la prise d’otages à Bamako au Mali, s’inscrivent dans un contexte de multiplication des actes terroristes directs ou indirects : crash de l’appareil russe dans le Sinaï, attentat d’octobre en Turquie, attentat de Beyrouth... Regard sur les questions qui se posent, les priorités, les nécessaires révisions de jeux d’alliances.
"La France aurait été attaquée de toute façon", Interview de Marc Hecker pour les Echos.fr
"La France figure depuis bien longtemps parmi les pays les plus honnis des djihadistes. Ceci est notamment lié à notre passé colonial mais aussi à notre pratique de la laïcité perçue par les djihadistes comme une forme d’islamophobie institutionnalisée."
Le 13 novembre, et après ?
Après les attentats du 13 novembre, quels enseignements, quelle politique de sécurité et de défense, quelle diplomatie pour la France et l’Europe ?
Politique étrangère : la France change de pied
Avec la décision de François Hollande de participer à une « grande et unique coalition » contre Daesh, la politique étrangère française effectue un changement de position à la suite des attentats du 13 novembre. Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, l’analyse dans le cadre de ce débat avec Yves Pozzo di Borgo et Kattar Abou Diab.
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