Les trois générations du djihadisme au Kurdistan d'Irak
Cette note a pour ambition de décrire et d’expliquer les changements structurels qui ont affecté trois générations de djihadistes au Kurdistan d’Irak : la génération du jihad des années 1980, celle d’Ansar Al-Islam dans les années 2000 et celle des Kurdes de l’État islamique (EI) ou Daech dans les années 2010.
L'Irak après l'État islamique : une victoire qui change tout ?
La libération de Mossoul cristallise l’ensemble des problématiques politiques, sociales et sécuritaires qui conditionnent l’avenir de l’État irakien. La victoire sur les djihadistes suffira-t-elle à pacifier l’Irak et à insuffler à son régime politique largement dysfonctionnel une nouvelle dynamique ?
Faut-il une nouvelle stratégie contre le terrorisme ?
Emission consacrée aux conséquences des attentats qui ont frappé Londres et le Royaume-Uni. Faut-il, comme l'a déclaré Theresa May, réorganiser la lutte contre le terrorisme ?
Après Manchester, comment déjouer de nouveaux attentats ?
Deux mois après l'attaque de Londres qui avait fait 5 morts, l'attentat de Manchester survenu le soir du lundi 22 mai 2017 est le plus meurtrier au Royaume-Uni depuis la série d'attaques suicide qui avait fait 56 morts et 700 blessés dans la capitale britannique en juillet 2005.
Pour un nouveau Livre blanc sur le terrorisme
Le Livre blanc du Gouvernement sur la sécurité intérieure face au terrorisme a plus de dix ans. Publié en 2006, ce document avait un triple objectif.

L’attentat de Saint-Pétersbourg, un coup dur pour Poutine ?
Akbarjon Djalilov, 22 ans. L'auteur de l'attentat-suicide du métro de Saint-Pétersbourg, ville natale du président russe, qui justement s'y trouvait, a aujourd'hui un nom. Il a aussi un visage, comme l'a officiellement annoncé hier le Comité d'enquête russe, alors que des photos d'un jeune homme à lunettes, en parka rouge et bonnet bleu, circulent depuis hier matin sur les réseaux sociaux.
Attaque de Londres: que peut-on dire du profil du terroriste ?
Âgé de 52 ans, l'auteur de l'attaque à la voiture-bélier survenue, mercredi 22 mars 2017, à l'extérieur du Parlement de Westminster, à Londres était connu des services de renseignements sous le nom de Khalid Masood.
Commerce sans religion entre la Turquie et la Syrie
Un dicton affirme que le commerce n’a pas de religion ; il s’adapte même à un contexte de guerre, comme le démontre la réorganisation en temps réel des circuits commerciaux à la frontière turco-syrienne.
Le tesbih et l'iPhone : islam politique et libéralisme en Turquie
Jusqu’à la fin des années 1990, le discours économique porté par l’islam politique turc se caractérisait par son antilibéralisme.
Le kadyrovisme : un rigorisme islamique au service du système Poutine ?
Cette note analyse le kadyrovisme au sens d’une idéologie relativement bien structurée, dotée de sa propre logique interne, de ses outils de propagande, et reflétant la réalité du pouvoir de Ramzan Kadyrov, fondé sur la soumission à Vladimir Poutine mais également mâtiné de provocations à l’encontre de la figure paternelle du président russe.
Tous contre Daech : le double jeu des coalitions
Décryptage au lendemain de l’Assemblée Générale de l’ONU et de la cristallisation du dossier syrien, notamment autour de la montée en puissance de la Russie.
Invités :
- Jean-Pierre Filiu professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po (Paris), après avoir enseigné à Columbia (New York) et Georgetown (Washington).
Il vient de publier "Les Arabes, leur destin et le nôtre" (La Découverte) qui recevra le prix Augustin-Thierry, en clôture des Rendez-vous de l'Histoire de Blois, le 11 octobre.
- Dominique Moïsi, politologue, conseiller spécial de l'IFRI, Visiting professor au King's Collège de Londres.
Il a notamment publié "La géopolitique de l'émotion : Comment les cultures de peur, d'humiliation et d'espoir façonnent le monde" (Flammarion, "Champs", nouvelle édition en 2015).

En Syrie, la Russie veut contenir ses djihadistes
Le directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri) expose les raisons qui conduisent le Kremlin au renforcement de sa présence militaire sur le littoral syrien.
L'annonce d'une intensification des rotations russes en Syrie a suscité des réactions contradictoires. Pour les uns, cette implication supplémentaire compliquerait davantage la recherche d'une hypothétique solution politique. Pour les autres, elle annoncerait une convergence d'intérêts contre Daech entre les parrains du régime syrien (Iran et Russie), ceux des insurgés (Turquie et pays du Golfe) et les puissances occidentales.
Lire l'article sur LeFigaro.fr
Intervention en Syrie, Daech, nouvel ordre mondial, réfugiés en Europe, crise russo-ukrainienne
Thierry de Montbrial,président de l'IFRI (Institut français des relations internationales), est l'invité de 18h l'Heure H, du mardi 8 septembre 2015, présenté par Hedwige Chevrillon, sur BFM Business. Il revient sur les grands dossiers de l'actualité internationale - Syrie, Daech, réfugiés en Europe, crise russo-ukrainienne, nouvel ordre mondial, crise de la démocratie occidentale...
La bataille médiatique face à l'organisation Etat islamique
L'organisation Etat islamique utilise Internet et les réseaux sociaux de manière très habile. Face à la propagande de Daech, les Etats occidentaux cherchent à la fois à bloquer les contenus radicaux et à produire des contre-discours susceptibles de décrédibiliser la rhétorique djihadiste.
Le jeu trouble de la Turquie face à Daesh
Après avoir longtemps joué un jeu ambigu face au groupe terroriste, quelles conséquences de cette intervention d’Ankara dans la lutte contre Daesh et de la reprise des hostilités contre la minorité kurde ? La Turquie a-t-elle trop longtemps fermé les yeux sur la progression de Daesh dans la région ?
Le Nigéria dans sa lutte contre Boko Haram ; Benjamin Augé appelle à "plus de mansuétude"
Alors qu’au sein du pouvoir tchadien les premières impatiences commencent à se faire entendre à l’égard de celui qui avait promis lors de sa campagne d’éradiquer en dix-huit mois la menace djihadiste, le chercheur Benjamin Augé, plaide pour davantage de mansuétude. « M. Buhari attend septembre pour former son gouvernement, car il effectue des audits de tous les secteurs, certains sont publics comme dans le pétrole, d’autres sont plus confidentiels comme pour l’armée. Il a cependant nommé le 13 juillet un nouveau chef d’état-major et un conseiller à la sécurité nationale qui sont des hommes d’expérience », analyse ce spécialiste du Nigeria à l’Institut français des relations internationales qui rappelle par ailleurs que le géant d’Afrique de l’ouest est à court de liquidités en raison de l’effondrement des prix du brut.

État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.

L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?

Frappes en Syrie : pourquoi la position turque face à Daech n'était plus tenable ?
Après l'attaque lundi d'un centre culturel à Suruç, qui a fait 32 morts, la Turquie a décidé de frapper militairement vendredi le groupe terroriste Daech en Syrie. La police multiplie parallèlement les arrestations.
"La Turquie est sous la pression depuis le début de l'année de la part de ses alliés" explique Dorothée Schmid de l'IFRI, l'institut français des relations internationales. Souvent accusés de jouer double jeu avec Daech, "les Turcs se défendent d'avoir soutenu l'Etat Islamique. Mais on peut considérer qu'il y avait une sorte de trêve puisqu'ils étaient mesurés dans leurs mouvements envers l'Etat islamique."
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