Guerres et conflits armés
La géographie et les modalités des guerres et conflits armés évoluent au gré du système international. Si les guerres irrégulières et les conflits asymétriques perdurent, les guerres de haute intensité se multiplient tandis que les crises prennent de nouvelles formes sous l’effet des menaces hybrides.
Sujets liés

Guerre en Ukraine : qui sont ces oligarques russes visés par les sanctions occidentales ?
Guerre en Ukraine : l'armée russe a-t-elle vraiment les moyens de s'enfoncer dans une guerre longue ?
Engagées pour une guerre éclair, les troupes russes se trouvent finalement confrontées à une résistance acharnée. Si bien qu'en standards récents, elles perdent une quantité non négligeable de leurs capacités humaines et matérielles.
La politique de sécurité maritime du Gabon au prisme d’une stratégie intégrée
Entendue comme l’ensemble des activités cohérentes et coordonnées mis en œuvre par l’État afin d’assurer l’intégrité du territoire national, la politique de sécurité maritime revêt une importance majeure. Avec l’ambition de protéger sa biodiversité et de sécuriser ses richesses maritimes indispensables au développement du pays, la politique de sécurité maritime du Gabon oscille entre le militaire et le civil.
L'état des forces ukrainiennes et analyse de la situation
Thierry de Montbrial est l'invité de Paul Amar pour faire le pont sur la guerre en Ukraine. Comment évaluer aujourd'hui le rapport de forces en Ukraine ?
Thierry de Montbrial : «Ce qu’on peut redouter chez Poutine, c’est son hubris»
Ce fin connaisseur des relations internationales insiste sur l’importance de maintenir le contact avec le maître du Kremlin qui a déclaré la guerre à l’Ukraine.

Contre la menace russe, six femmes face à Vladimir Poutine
Moldavie, Géorgie, Estonie, Lituanie, Finlande, Suède… Six pays géographiquement et historiquement inquiets de la Russie. Par coïncidence, ces États sont aujourd’hui dirigés par des femmes, toutes sur une ligne dure vis-à-vis de Poutine.
Guerre en Ukraine: les couloirs humanitaires comme arme de guerre
Si la Russie dément régulièrement prendre des civils pour cibles, des chercheurs occidentaux notent que dans toutes ses opérations militaires, Moscou use des corridors humanitaires comme d'une arme de guerre.

La Biélorussie pourrait-elle engager son armée dans la guerre en Ukraine?
Pris en étau entre Moscou, à qui il doit son maintien au pouvoir, et une opinion publique contestataire, le président biélorusse Alexandre Loukachenko n'a pas de marge de manœuvre.
Edition spéciale guerre en Ukraine
En plateau, Yann Barthès fait le point sur le treizième jour de guerre en Ukraine avec les spécialistes Elena Volochine, Tatiana Kastouéva-Jean et Elise Vincent.
"Nous sommes dans une logique de siège en Ukraine"
Jonathan Littell, écrivain et journaliste, et Thomas Gomart, historien, directeur l'Institut français des relations internationales (IFRI), sont les invités du Grand entretien de France Inter.

Massacres à Béni, la fausse piste djihadiste
Depuis octobre 2014, un groupe armé commet des massacres dans le grand nord du Kivu, à l’est de la RD-Congo. Le régime attribue ces massacres à des islamistes ougandais. Rien n’est moins sûr, toutefois, selon les chercheurs Jean Battory et Thierry Vircoulon, de l’Ifri.

« La menace djihadiste à l’est de la RDC est une pure invention »
Thierry Vircoulon déconstruit le mythe d’un mouvement djihadiste dans la région du Nord-Kivu, thèse « inventée » et exploitée par Kinshasa. A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la ville de Beni et ses environs, les massacres se poursuivent malgré la présence des casques bleus. Tout a démarré en 2010 avec des enlèvements qui se sont transformés en tueries quatre ans plus tard. Plus de mille personnes ont perdu la vie, selon la société civile, égorgées le plus souvent, parfois tuées par balles.

Thierry Vircoulon : les ADF, une menace «extrêmement utile» pour la RDC et l’Ouganda
Ces dernières années, la crainte de l’implantation d’un islam radical et violent se manifeste en République démocratique du Congo (RDC). La société civile ainsi que les autorités brandissent régulièrement cette menace, liée notamment à la présence d’un groupe armé originaire d’Ouganda, baptisé ADF et particulièrement actif depuis 2014.

"RDC, Centrafrique, Soudan : les limites de l'action onusienne"
Monusco, Monuc, Minurca, Minus, autant de programmes de maintien de la paix lancées sous l'égide des Nations Unies. Sur le terrain, les populations locales regardent avec ambivalence la présence des casques bleus. Quel bilan peut-on dresser de ces missions onusiennes ?

Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.

Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Intervention turque en Syrie : "Erdogan s'est rendu compte qu'il fallait combattre Daech "
Invité sur Europe 1, Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri analyse les motifs de l'intervention au sol turque en Syrie lancée mercredi.

RDC : Monusco, "un enlisement exemplaire"'
Un rapport de l'Ifri dénonce l'impuissance et les échecs de la mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC). Un bilan cinglant qui constitue "un risque politique majeur pour les Nations unies" alors que la MONUSCO va fêter ses 17 ans d'existence.

La MONUSCO tenterait de faire intervenir l'UA en RDC pour ne pas porter seule la responsabilité de son échec
Dans une note publiée par l’Institut Français des relations internationales (Ifri), le principal centre indépendant de recherche, d’information et de débat sur les grandes questions internationales, les chercheurs Marc-André Lagrange et Thierry Vircoulon, ont dressé un bilan sombre de la présence onusienne en RDC.

Grand entretien. Thierry Vircoulon : "La MONUSCO et les Nations unies sont discréditées en RDC"
Petit rappel des faits. Avec la résolution 1 279, le Conseil de sécurité de l’ONU établit le 30 novembre 1999 la Mission des Nations Unies (MONUC) avec le rôle de superviser l’application du cessez-le-feu de Lusaka. De 550 observateurs la mission, qui entre-temps changera de nom et d’objectifs comprend en 2016 plus 22 000 personnels en uniforme, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus chère de l’histoire des Nations Unies. Qu’est-ce qui aujourd’hui justifie la présence en RDC d’une telle mission ?
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