Sociétés
L'existence d'une société civile internationale fait l'objet de débats théoriques. Par-delà ces débats, l'étude des sociétés demeure essentielle à la compréhension de la marche du monde.

Russie : un apprentissage de la contestation ?
Le 8 septembre prochain, des élections sont organisées à Moscou afin de renouveler le Parlement local. Cet été, soixante candidats indépendants s'étaient vus rejeter l'accès à cette échéance, provoquant d'importantes mobilisations dans la capitale russe.

Inégalités et vulnérabilités : Vers une convergence des politiques de développement conduites par les membres du G7 ?
Dans quelle mesure les politiques de développement conduites par les membres du G7 contribuent-elles à réduire les inégalités entre pays et s’attaquent-elles aux racines des inégalités entre individus ?
Think Tank 7 - Note de recommandation destinée à la présidence du G7
Le Think Tank 7 (T7) est un groupe d’engagement qui réunit les principaux Think Tanks de l’ensemble des pays membres du G7 afin de formuler analyses et recommandations sur les thèmes clés choisis par le pays qui assure la présidence du G7.
Trump, les médias et l’opinion publique
L'agressivité du président Trump envers les médias progressistes accompagne un mouvement plus ancien de polarisation des médias et de montée en puissance des fausses informations (infox) aux Etats-Unis. Alors que des groupes d'intérêts portent atteinte à la vie démocratique en disséminant des rumeurs sur les réseaux sociaux, les grands médias progressistes, aujourd'hui très hostiles au Président, luttent sans grande efficacité contre ce phénomène. L'opinion publique, notamment conservatrice, se méfie quant à elle de plus en plus de l'ensemble des médias. Quant aux responsables des réseaux sociaux, ils commencent à devoir rendre des comptes.

Comment expliquer le durcissement de la répression en Russie ?
Plus de 1 300 personnes ont été arrêtées, samedi 27 juillet à Moscou, lors d’une manifestation d’opposants au président russe Vladimir Poutine. Par ailleurs, le leader de l’opposition Alexeï Navalny, condamné la semaine passée à trente jours de prison, a été hospitalisé en raison d’une « grave réaction allergique » selon les autorités, « empoisonné » par « une matière chimique inconnue » d’après son avocate.

En Russie, le retour de la politique par le bas
Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées ce samedi 27 juillet, lors d’une manifestation à Moscou. Et depuis plusieurs mois, diverses mobilisations citoyennes ont récemment secoué les autorités du pays, de la lointaine taïga à Ekaterinbourg en passant par la capitale. Pas de quoi parler d’un « printemps russe » pour autant, mais ces soubresauts pointent la résurgence d’une société civile engagée. Face à elle, le système veille au grain.

Le régime russe sur la défensive
L'opposition appelle à manifester samedi après la disqualification de ses candidats aux municipales de septembre à Moscou. Vladimir Poutine reste populaire mais, paradoxalement, n'a jamais aussi peu inspiré confiance.
Japonaise et militaire ? La féminisation des professions de défense au Japon
Depuis plusieurs années, les Forces d’autodéfense japonaises (FAD), comme la plupart de leurs homologues étrangères, ont amorcé un lent mais constant processus de féminisation, auquel le gouvernement Abe entend donner une nouvelle impulsion.

La Russie de Poutine, bienvenue en « démocrature »
Avec son président élu et réélu, la Russie a toutes les apparences d'une démocratie. Pourtant il ne fait pas bon y être dans l'opposition, les écarts de richesse y sont abyssaux et la corruption endémique. C'est ce que chronique l'écrivain et journaliste polyglotte Dmitry Glukhovsky dans son dernier ouvrage « Texto ».
En Allemagne, le mouvement des « indivisibles » a manifesté contre le racisme
Ce samedi se tenait une nouvelle manifestation contre le racisme à l’initiative du mouvement « Unteilbar », les indivisibles. Après un défilé monstre dans les rues de Berlin en 2018, les manifestants ont parcouru les rues de Leizpig avec un mot d’ordre : « Pour une société ouverte et libre - Solidarité au lieu d’exclusion ».
Les nouvelles voies de l'espionnage : Aux démocraties de montrer l'exemple
Douze ans après le 11-Septembre, l'affaire Snowden marque une nouvelle bifurcation du système international. Ben Laden a façonné l'appareil de sécurité des Etats-Unis, et par conséquent de leurs alliés, au cours de la dernière décennie. Edward Snowden sert désormais à nommer la nouvelle menace : la dénonciation de la NSA et de son étroite collusion avec les entreprises américaines du secteur numérique. Reste à savoir si les alliés traditionnels de Washington partagent cette définition, alors même qu'ils prennent conscience du caractère intrusif, systématique et, pour tout dire, incontrôlé, de cette surveillance qui s'exerce aussi à leurs dépens.
De quoi Snowden est-il le nom ?
Edward Snowden est celui par qui le scandale est arrivé. Que sait-on au juste de cet homme au visage juvénile né en juin 1983? Quels sont les ressorts psychiques et politiques de sa révélation du programme Prism?
L'espionnage électronique est-il une pratique courante entre alliés ?
Il y a toujours eu de l’espionnage entre pays adversaires ou alliés. Les exemples ne manquent pas entre la France et les États-Unis pendant ou après la guerre froide, dans le domaine militaire ou économique. Ce qui frappe dans l’affaire de la NSA, c’est la proportion, le caractère systématique et non ponctuel de la surveillance américaine, sans le moindre « gentleman agreement » entre alliés.
Syrie, Snowden, homophobie... à quoi joue Vladimir Poutine avant le G20?
À Saint-Pétersbourg, l'ambiance sera tendue pour la photo de famille du G20 qui s'ouvre ce jeudi 5 septembre. Les sorties du président russe ont effectivement le don d'irriter les autres pays, et en particulier les États-Unis, compte-tenu du lourd passif entre les deux nations. A tel point que Barack Obama a "sévi" début août: il a annulé sa rencontre avec Poutine, initialement prévue en marge du sommet. Du jamais vu depuis plusieurs dizaines d'années.
"Le boycott du sommet de Moscou par Obama renforce la popularité de Poutine en Russie"
Les faits - Thomas Gomart, 40 ans, est directeur du centre Russie à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Pour L'Opinion, il décrypte l'attitude russe, après la décision de Barack Obama d'annuler sa participation à un sommet avec Vladimir Poutine, début septembre à Moscou, à la suite de l'affaire Edward Snowden, ce défecteur de l'agence de renseignements américaine NSA à qui le pouvoir russe a accordé l'asile.
Edward Snowden and democratization through the web
Why did Edward Snowden decide to disclose information related to U.S. secret services?
- Edward Snowden belongs to that generation of militants who do believe in the web as a tool for democratization, and do think that, to some extent, intelligence services of big states intend to monitor and to control the web at the expense of civil societies. This generation of militants believes in democratization through the web, and they want to fight against the "raison d'Etat". In that sense, there will be certainly other people like Snowden who will be ready to defend that cause of transparency. We'll see what is going to happen, but I definitely think he will become more and more a sort of a symbol of this cause, as Julian Assange is.
La diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles
Table ronde d'actualité internationale, en partenariat avec Libération: la diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles. Nous allons parler ce matin de la diplomatie russe à l’épreuve ces derniers mois. D’abord sur le dossier syrien, mais aussi, plus récemment, avec l’affaire Snowden qui continue d’empoisonner les relations russo-américaines.
Jusqu'où Poutine est-il prêt à en découdre ?
Vladimir Poutine n’étant pas ce que l’on peut appeler un personnage exubérant, il y a peu de chance de le voir reproduire le coup d’éclat d’un de ses prédécesseurs à la tribune de l’ONU. Souvenez-vous : Nikita Khrouchtchev, en 1960, brandissant sa chaussure avant de l’abattre sur son pupitre, pour marquer sa désapprobation après des propos critiquant la politique expansionniste de l’URSS. Vraiment pas le genre de Poutine.
Pour autant, si le style est différent, le président russe n’est-il pas le digne héritier des anciens dirigeants soviétiques, exception faite de Mikhaïl Gorbatchev ? A savoir un adepte du Niet comme élément central de sa politique étrangère.
Russie: le système Poutine à la peine
Depuis son retour au Kremlin, Vladimir Poutine procède à une ferme et progressive répression des espaces de liberté et de partole qui, hérités pour une part de la période Eltsine, ont participé activement aux mouvements de contestation de l'hiver 2012. Journaux, sites, blogs, associations, organisations non gouvernementales... Sur tout ces acteurs, la pression est constante. Par le biais d'enquêtes, d'arrestations ou par l'adoption de nouvelle loi. Est-ce la fin du "Poutinisme par consentement?", s'interroge Julien Nocetti, chercheur à l'Ifri, dans cette tribune publiée dans Ouest-France.
Nouveaux challenges pour les universités russes
Comment se situent les universités russes dans les classements internationaux ?
- Les universités russes ne sont pas bien classées. L’année dernière, la MGU de Moscou était à la 80ème place et l’université de Saint-Pétersbourg était dans la dernière centaine du classement mondial de Shanghai, par exemple.
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