Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

Outre-mer : la France contestée / Ukraine : quelles garanties de sécurité ?

Nouvelle-Calédonie, Mayotte : les Outre-mer français ont été durement secoués en 2024. Au-delà des explications de conjoncture, c’est la place de ces Outre-mer dans les politiques et les stratégies françaises qui se trouve à nouveau mise en cause.
Les Outre-mer sont-ils les reliefs d’un colonialisme hors d’âge ? Ou, au contraire, des appuis pour une présence française étendue que l’ouverture du monde rend indispensable, et des barrières élevées ici ou là face aux appétits de nouvelles puissances ? En tout état de cause, quelles politiques l’Hexagone doit-il y mener, au profit d’un meilleur développement et d’une insertion plus efficace dans leur environnement ? Et le statut juridique de ces Outre-mer est-il intouchable ?
Dissuasion nucléaire russe : état des lieux et perspectives
Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse la dissuasion nucléaire russe en présentant un état des lieux et les perspectives de celles-ci. Apportant un recul historique, il amène une compréhension de l'utilisation par le Kremlin de cette dissuasion depuis le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine en février 2022 et la dernière publication de la doctrine nucléaire russe.
2025 : les Européens face à Poutine
En cette année 2025, la guerre prendra-t-elle fin sur notre continent ? Quel serait le rôle de l'Europe dans d’éventuelles négociations ? Les Européens devront décider de leur sort. L'Europe veut-elle et peut-elle répondre aux défis commerciaux de la Chine, aux injonctions de la prochaine administration américaine, et, plus frontalement encore, aux menaces de Vladimir Poutine ?
« A l’évidence, les événements syriens sont le signe d’une nette défaite de l’approche russe »
Alors qu’en 2015, l’intervention militaire en Syrie avait signé un retour inédit de l’influence russe au Proche-Orient, la chute de Bachar Al-Assad illustre la faiblesse de l’offre sécuritaire russe, analyse le chercheur en relations internationales Julien Nocetti, dans une tribune au « Monde ».
Transparence du champ de bataille : retrouver les clés de la manœuvre
Fin 2023, le général Zalouzhny évoquait les raisons du blocage tactique expérimenté en Ukraine, décrivant sans la nommer la situation de "transparence" du champ de batailler dans laquelle "nous voyons tout ce que fait l'ennemi et lui voit tout ce que nous faisons".
Les commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements
Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.

Chute de Bachar el-Assad : Vladimir Poutine, le nouveau parrain boiteux
La chute de Bachar el-Assad met en avant les faiblesses de la Russie de protéger ses Etats-clients. Si en 2015, l'aide russe au dirigeant syrien se voulait attractive pour d'autres Etats du Sud Global, aujourd'hui la stratégie russe en Afrique risque d'être freiner par la perte de ses deux bases militaires. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la chute de Bachar el-Assad pour la stratégie de Vladimir Poutine auprès de ses Etats-clients.
La chute de Bachar Al-Assad, un revers d'ampleur pour la Russie de Vladimir Poutine
Le président syrien a trouvé refuge à Moscou. En 2015, le soutien du Kremlin lui avait permis de reprendre le contrôle d’une grande partie du pays. Cette fois-ci, l’armée russe, qui concentre ses moyens sur le front ukrainien, n’est pratiquement pas intervenue face aux rebelles islamistes. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la situation en Syrie pour le Kremlin.
Guerre en Ukraine : « L’affrontement sanglant doit prendre fin »
Des anciens diplomates français et des spécialistes des relations internationales, parmi lesquels Dominique David ou Michel Foucher, expliquent, dans une tribune au « Monde », que, pour sauver l’Ukraine, il faut prendre l’initiative d’une véritable conférence internationale à Genève qui commencerait par un cessez-le-feu immédiat sur le terrain.
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ?
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ? Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, répond à cette question.
Trump et Poutine : l'autonomie européenne en jeu
Pour Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, les Européens n'aident pas assez l'Ukraine. Au risque de réduire leur autonomie stratégique
Les GAFAM sont-ils trop puissants ?
En l’espace d’à peine vingt ans, les GAFAM ont accumulé une énorme puissance financière. Aujourd’hui, la valorisation boursière cumulée des GAFAM est supérieure au montant du PIB des plus grandes puissances économiques européennes. Quel est aujourd’hui le poids et l’influence des GAFAM dans l’économie américaine ?
L’autocéphalie de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et ses conséquences politiques
La question des relations futures entre mondes orthodoxes russe et ukrainien se pose dès le début de la crise ukrainienne en 2014. Alors qu’il soutient habituellement l’action politique du Kremlin, le patriarche de Moscou, Kirill, est resté prudent face à l’annexion de la Crimée et au conflit du Donbass, de peur de s’aliéner les diocèses ukrainiens.
Une diplomatie publique concurrentielle : approche institutionnelle du soft power russe
En 2018, l’influence de la Russie est le plus souvent appréciée à l’aune de deux composantes. La première, la plus démonstrative, consiste pour le gouvernement à tirer profit de l’organisation de la Coupe du monde de football afin de rehausser l’image de marque du pays. Cette « diplomatie sportive » est contrebalancée par les actions cybernétiques dont les grandes institutions occidentales accusent Moscou depuis 2016, afin de déstabiliser les démocraties libérales et de conditionner l’issue des processus électoraux.
Kremlin-Linked Forces in Ukraine’s 2019 Elections: On the Brink of Revenge?
Les enjeux des élections présidentielles en Ukraine en mars 2019 sont cruciaux non seulement pour le pays, mais aussi pour la Russie voisine.
La Chine dans les pays d'Europe orientale et du Caucase du Sud. Un entrisme sur la pointe des pieds
L’Europe orientale et le Caucase du Sud sont longtemps restés dans l’angle mort économique et diplomatique de la Chine. Pékin a cependant commencé à poser, depuis plus d’une décennie, les fondations d’une présence durable qui s’est accélérée depuis fin 2013 avec le lancement de son initiative des Routes de la soie (BRI).
La Moldavie entre la Russie et l’Occident. L’intégration européenne à l’épreuve des fractures intérieures
La Moldavie a longtemps été qualifiée de pont entre les civilisations russo-orthodoxe et occidentale.
Diplomaties publiques concurrentielles dans la crise ukrainienne : Le cas de RT et Ukraine Today
La crise ukrainienne a révélé le rôle central des réseaux d’information internationaux comme instruments de diplomatie publique en temps de guerre. Le présent article aborde le versant médiatique de ce conflit dissymétrique entre la Russie et l’Ukraine au prisme de deux canaux médiatiques, RT et Ukraine Today.
Anatomie de la diplomatie culturelle russe à l’ère post-soviétique
L’article s’intéresse aux caractéristiques de la diplomatie culturelle mise en place en Russie postsoviétique depuis la fin des années 2000.
Soft power russe : l’information au cœur de l’influence
Le soft power russe s'est doté depuis une décennie d'instruments correspondant à sa nouvelle position dans la stratégie globale du pays : médias, moyens de diplomatie culturelle, think tanks, etc. Il reste que la nature même des messages véhiculés ne permet guère à la Russie de dépasser ses cibles traditionnelles, ni de présenter un modèle internationalement attractif.
Quel soft power pour la Russie ?
En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Le soft power russe cherche davantage à mobiliser des audiences qui entretiennent a priori des liens culturels et spirituels avec la Russie, ainsi qu’une vision du monde valorisant la défense du multilatéralisme et des « valeurs traditionnelles ».

Guerre en Ukraine : Face au « grignotage très lent » des Russes, Zelensky joue-t-il la carte diplomatique ?
En invitant les Russes au prochain sommet pour la paix, Volodymyr Zelensky prend l’avantage sur le plan diplomatique alors que sur le terrain les Russes maintiennent la pression.

Entre la Normandie et la Suisse, Volodymyr Zelensky remobilise ses alliés
Le 80e anniversaire du Débarquement en France a marqué le début d’intenses pourparlers pour assurer l’avenir de l’Ukraine. Prochaine étape à Lucerne, les 15 et 16 juin, avec le sommet international sur l’Ukraine qui réunit une centaine de pays, dont l’Inde.
La nouvelle diaspora russe en Europe, bien intégrée et partie pour rester
Pour la première fois, une enquête sociologique d’ampleur s’intéresse aux Russes poussés à l’exil par la guerre en Ukraine. Pour ses auteurs, leur présence en Europe peut être transformée en arme contre le régime de Vladimir Poutine.

« L’accusation est caricaturale » : Glucksmann a-t-il travaillé pour un « dictateur » en Géorgie, comme le dit Mélenchon ?
La tête de liste socialiste aux européennes est régulièrement attaquée par ses adversaires sur son expérience de conseiller de l’ex-président géorgien Saakachvili. Jean-Luc Mélenchon l’accuse notamment d’avoir travaillé avec « un dictateur ».

À quoi est liée la vague d'arrestations au « sommet » de l'armée russe ? Un expert français répond
En quelques semaines, au moins cinq hauts fonctionnaires du ministère de la défense et de l'état-major russe ont été arrêtés et plusieurs autres ont été démis de leurs fonctions. Le général Ivan Popov, très apprécié des militaires, s'est également retrouvé derrière les barreaux. Le Kremlin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une campagne de « purges ».

Le chef du Kremlin, qui avait promis « une répartition plus équitable de la charge fiscale » pour financer ses promesses électorales et la guerre, cible les classes moyennes et supérieures.
Vladimir Poutine vient d'obtenir la mise place par le gouvernement d'une réforme fiscale importante en Russie.
Pensée stratégique russe : l'erreur qui a conduit à la guerre en Ukraine
La pensée stratégique russe a largement évolué depuis la fin de la Guerre Froide et l'effondrement de l'URSS, avec l'idée que la guerre asymétrique permet de vaincre tout ennemi.

La France, cible privilégiée de la guerre hybride du Kremlin
Vladimir Poutine n’a pas digéré le tournant radical qu’a fait prendre Emmanuel Macron à la politique russe de la France après des années d’ambivalence à l’égard de Moscou.

«Le revirement de Macron sur la Russie s'explique par son projet européen»
DECRYPTAGE. Dimitri Minic, chercheur à l’Ifri, explique les évolutions du chef de l’Etat français vis-à-vis du Kremlin par la priorité accordée à la construction européenne.
Spécialiste de la Russie et chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Dimitri Minic vient de publier une note sur « La politique russe d’Emmanuel Macron : étapes et racines d’une nouvelle approche 2017-2024 ».

L’actualité en Europe vue par les journaux du continent
La guerre en Ukraine inquiète les Européens, comme a pu le souligner récemment le président français lors de son discours sur l’Europe (25 avril).
"Russia New Energy Alliances: Mythology versus Reality"
"Past year has been marked not only with the Ukrainian crisis and unprecedented tensions in political relations between Russia and the West, but also with somewhat radical change of Moscow’s approach to international energy affairs. Widely promoted new energy partnerships with countries like China and Turkey were supposed to demonstrate that Russia has a choice of alternatives for mass-scale international energy cooperation, as compared to previous domination of European dimension, and if West wishes to cut ties with the Kremlin, Russia has somewhere else to go.
Does Russia really have an option of developing new international energy partnerships comparable in scale and significance to those with Europe as the consumer of energy, and with Western IOCs as key agents helping to secure further exploration and development of Russian oil & gas resources?"
"U.S. Foreign Policy and the Ukrainian Turmoil"
Les intervenants de la Conférence annuelle sur les Etats-Unis du 5 décembre dernier résument leurs propos dans une courte vidéo. Ici, Jeff Mankoff analyse les politiques mises en oeuvre par les Etats-Unis pour tenter de contenir la situation en Ukraine.
German, French, Polish and Russian Views on Russia’s Foreign Policy
The Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) and the Centre Russie/NEI of Institut français des relations internationales (Ifri) have organized a closed seminar and and interviews about the "German, French, Polish and Russian Views on Russia’s Foreign Policy".

Ukraine : la crise commence
Il y aura un avant et un après. En Ukraine, en Russie, dans toute l’Europe, ailleurs.
La disparition de l’Ukraine comme entité souveraine – on en est plus près que jamais – serait un coup de tonnerre en Europe. Parce que l’espace qui lui survivrait serait très difficilement gérable, ouvrant le risque d’une longue guerre civile dans le style Balkans- années 1990. Et parce que la Russie est incapable de gérer seule cet espace où les Occidentaux n’ont guère l’envie de s’investir profondément.
Une Europe aux abonnés quasi-absents. La crise prend à contre-pied une Politique européenne de voisinage (PEV) brouil- lonne, éclaire l’impuissance militaire de l’Union de Lisbonne et son incapacité à s’entendre sur une stratégie commune face à un pro- blème fondamental dans son voisinage, tant demeurent prégnants les intérêts nationaux, et non politiques les mécanismes bruxellois.
Et loin, très loin, l’Amérique... Une Amérique finalement assez peu présente dans la crise, mais qui se voit, en un temps d’incertitude sur son propre positionnement stratégique, renvoyer la question fondamentale de ces 20 dernières années – qu’elle n’a pas plus que les autres les moyens de trancher : le système international retourne- t-il à grande vitesse vers une structure d’affrontement classique dont Moscou pourrait, avec Pékin, constituer l’épicentre ? Ou, bon an mal an, reste-t-il stable, avec de bons moyens d’amortir les cahots ici ou là inévitables ?
Sur l’ensemble de ces thèmes et bien d’autres encore, l’Ifri présente ici quelques brèves introductions à l’ensemble des débats ouverts par les événements ukrainiens. La crise ukrainienne ne fait que commencer.

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