Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés

Les nouvelles alliances énergétiques russes : mythes et réalités
Cet article analyse les « nouveaux » partenariats énergétiques de la Russie avec la Chine et la Turquie – un partenariat que le Kremlin présente comme une alternative aux relations énergétiques avec l'Occident.

La Russie au Moyen-Orient
Au cours de cette émission, c’est le « renouveau de l’influence russe sur la scène moyen-orientale » qui est examiné et analysé. Les invités évoquent notamment « l’impact des printemps arabes sur la politique moyen-orientale de Moscou, soulignant en particulier les aspects sécuritaires et la nécessité pour la Russie de protéger son environnement proche des risques de contagion, face au développement de l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie » . C’est également pour la journaliste, l’occasion d’évoquer le dossier sur la Russie publié dans le numéro d'été (2/2015) de Politique étrangère : « La Russie, une puissance faible ? ».
Pour écouter et réecouter l'émission
"Russia New Energy Alliances: Mythology versus Reality"
"Past year has been marked not only with the Ukrainian crisis and unprecedented tensions in political relations between Russia and the West, but also with somewhat radical change of Moscow’s approach to international energy affairs. Widely promoted new energy partnerships with countries like China and Turkey were supposed to demonstrate that Russia has a choice of alternatives for mass-scale international energy cooperation, as compared to previous domination of European dimension, and if West wishes to cut ties with the Kremlin, Russia has somewhere else to go.
Does Russia really have an option of developing new international energy partnerships comparable in scale and significance to those with Europe as the consumer of energy, and with Western IOCs as key agents helping to secure further exploration and development of Russian oil & gas resources?"
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
La Russie, une puissance révisionniste ?
Du raid sur Pristina (1999) à l’annexion de la Crimée (2014), Moscou entend montrer qu’elle ne se résigne pas à être une puissance de second rang se ralliant à des règles définies par d’autres.
Défaire Daech : une guerre tant financière que militaire
L’État islamique dispose de revenus importants tirés notamment de sa prise de contrôle de banques, de sa maîtrise des réseaux de contrebande, en particulier d’hydrocarbures, et de soutiens externes.

L'Europe de nouveau face à Poutine
Seize mois après le début de la guerre en Ukraine, les chefs d'Etat européens se retrouvent jeudi pour un nouveau sommet du Partenariat oriental, que le Kremlin qualifie d'« antirusse ».

Кто остановит Путина
"Почему США и Великобритания — подписанты Меморандума, который гарантировал суверенитет Украины, — отдали инициативу Германии?"
Le contre-choc pétrolier
Une émission de Christine Ockrent autour de :
Thomas GOMART, Directeur du développement stratégique de l’IFRI. Il vient de publier l’article “Les conséquences du schisme russo-occidental” dans la Revue des deux mondes, février 2015
Pierre TERZIAN, Directeur de PETROSTRATEGIES
Patrice Geoffron, Professeur d’économie, Directeur du CGEMP de l’université Paris Dauphine(Centre de Géopolitique de l'Energie et des Matières Premières). Il a notamment publié avec Jean-Marie Chevalier, Michel Cruciani, Transition énergétique. Les vrais choix (Odile Jacob, 2013).

Le poids des religions sur les dynamiques géopolitiques d'aujourd'hui
Vous venez de publier chez Albin Michel un livre intitulé ''Une goutte d’eau et l’océan" autour du rôle et du poids des spiritualités, en particulier des religions sur les dynamiques géopolitiques d'aujourd'hui. Quels sont les principaux enseignements de celui-ci ?
Cet ouvrage est le fruit d’une réflexion continue sur un temps très long. Il apparait clairement que le phénomène spirituel, particulièrement religieux, joue un rôle considérable dans les relations géopolitiques actuelles. Nous n’en avons pas pleinement conscience en France du fait d’une vision quelque peu biaisée car nous sommes dans la logique de la laïcité.
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