Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

La dimension stratégique de la flexibilité des systèmes électriques : opportunités en Europe

L’Union européenne (UE) est engagée dans une transition énergétique visant surtout à remplacer les combustibles fossiles par l’électrification de la demande.
Un pays profondément déstabilisé. Fragmentation politique et polarisation dans l’Allemagne d’aujourd’hui
Les élections régionales qui se sont déroulées le 8 octobre en Bavière et en Hesse ont vu l’Alternative für Deutschland (AfD), parti populiste de droite, progresser de façon spectaculaire. En Allemagne, 54 % de la population est insatisfaite ou très insatisfaite de la démocratie, pourcentage alarmant qui souligne le désenchantement à l’égard de la politique qui gagne le pays.
Commerce : « La mise en œuvre de la sécurité économique voulue par l’UE suppose une politique cohérente entre l’Allemagne et la France »
La chercheuse Marie Krpata, spécialiste des questions franco-allemandes, explique, dans une tribune au « Monde », la nécessité d’une entente franco-allemande en matière de sécurité économique, au moment où l’Allemagne est à la recherche de nouveaux partenariats, tandis que la France est encline au statu quo en ce qui concerne les accords UE-Mercosur.
Pénurie de main-d’œuvre en Allemagne ? Entre réalité démographique et besoins du marché du travail
Le débat sur la pénurie de main-d’œuvre qui domine depuis longtemps les médias en Allemagne a gagné en ampleur dans le contexte des réformes de la politique migratoire adoptées récemment. Et pourtant, le pays compte un nombre d’habitants conséquent, un volume d’actifs considérable et une part de personnes en âge d’activité très supérieure à la France.
Vers une nouvelle stratégie commerciale européenne en période de bouleversements géopolitiques : la perspective allemande
L'Union européenne, qui est l'un des blocs commerciaux les plus performants, est confrontée à l'érosion du système commercial mondial fondé sur des règles et à la militarisation croissante du commerce.
«L’ordre international né en 1945 est obsolète. Mais les propositions pour l’amender ou le remplacer ne se bousculent pas»
L’accroissement du nombre des acteurs sur la scène internationale imposerait, plus que jamais, l’existence de règles du jeu. Or on observe une tendance contraire, analyse Alain Frachon, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Zeitenwende : la Bundeswehr face au changement d’ère
L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022 a marqué un tournant pour la politique allemande de défense. Après trente années de déflation militaire, la Bundeswehr est apparue dans une situation de dénuement capacitaire extrême à un moment où, pour la première fois depuis 1945, une guerre de haute intensité impliquant une grande puissance éclatait aux portes de l’Europe. La réponse apportée par le chancelier Scholz consiste à embrasser ce « changement d’ère » (Zeitenwende) avec un programme de rééquipement majeur de l’armée allemande.
De l’« Institut de Berlin-Brandebourg pour la coopération franco-allemande en Europe » à la fondation Genshagen : organiser le dialogue franco-allemand à l’échelle européenne après 1990
En 1993, Rudolf von Thadden et Brigitte Sauzay ont fondé l’« Institut de Berlin-Brandebourg pour la coopération franco-allemande en Europe » (BBi). L’objectif de cette initiative était d’amener le dialogue franco-allemand dans les nouveaux Länder quatre ans après la chute du mur de Berlin.
Comment la Station spatiale internationale est devenue le dernier espace d'entente avec la Russie depuis la guerre en Ukraine
Malgré quelques anicroches au début du conflit, la coopération entre Roscosmos et les agences spatiales occidentales se poursuit contre vents et marées. L'équipage international de la mission Soyouz MS-24 qui décolle de Baïkonour (Kazakhhstan), vendredi 15 septembre, s'est prêté à la traditionnelle photo d'avant-mission.
Rivalité sino-américaine, fin du leadership occidental
Dominique David, conseiller du président de l’Ifri, codirecteur du Ramses est l'invité de Steve Nadjar pour présenter l'ouvrage.
Europe, passer à l’Union pour répondre aux citoyens
Pour faire face aux défis internes et externes d'une période nouvelle, l'Union européenne doit réformer ses institutions : revoir le droit de véto des États, renforcer la Commission, agir en matière de politique étrangère et de sécurité, d'énergie, dans les domaines du marché unique et de l'économie, de la politique sociale, de santé et d'immigration, tout en pensant son
élargissement. À ce seul prix, l'Union préservera les valeurs de liberté et de démocratie qui fondent son intégration.
La constitution européenne : bilan d'un accouchement (2002-2004)

Quel budget européen à l'horizon 2013 ? Moyens et politiques d'une Union élargie
Politics and Policies of French Citizenship, Ethnic Minorities and the European Agenda
Entreprises et politique étrangère. Le lobbying à Paris, Washington et Bruxelles
La France et la Convention : entre les intérêts nationaux et une vision européenne
Cette analyse présente les positions françaises sur la Convention européenne, et le débat que celle-ci suscite en France. Elle s'inscrit dans les activités du réseau EPIN du CEPS, auquel est associé l'Ifri.
Discours sur l'état de l'union: "une tonalité assez grave"
Pour réagir au discours sur l‘état de l’Union de Jean-Claude Juncker, Euronews a interrogé Vivien Pertusot, responsable du bureau de Bruxelles de l’Ifri.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Au-delà du cas Boris Johnson
Comment « amadouer » des partenaires que l'on a insultés pendant des mois et dont on recherche désormais la compréhension et la bonne volonté ? Tel est le défi auquel se trouvent confrontés le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson et son collègue David Davis, ministre directement en charge du Brexit.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.

Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».

Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Brexit : les leçons d'un cataclysme
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
