François Hollande / La Turquie suspend son intervention en Syrie
À l'issue de la rencontre Poutine-Erdogan, Ankara a annoncé l’interruption de son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. "28 Minutes" en débat, également avec François Hollande.
« Erdogan veut replacer la Turquie au centre du jeu avec l’islam »
Dorothée Schmid est responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales. Elle décrypte le projet de néo-ottomanisme d'Erdogan récemment illustré par son ministre de la Défense qui a posté une photo avec une carte de la Turquie comprenant Mossoul, Arbil, Kirkuk...

Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
Trump lâche les Kurdes... Erdogan attaque
Malgré les mises en garde et les appels à la retenue, l’offensive militaire de la Turquie contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie a été lancée hier. Après des raids aériens et un violent pilonnage à l’artillerie, l’opération nommée "source de paix" est entrée cette nuit dans sa phase terrestre, provoquant déjà au moins 15 morts, des dizaines de blessés et des milliers de civils en fuite.
"Avec l'offensive turque en Syrie, il y a un risque que Daesh reprenne ses activités"
Inquiétude à tous les étages. L'offensive lancée mercredi 9 octobre par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, ciblant les forces kurdes, a provoqué un tollé international. De nombreux pays craignent qu'elle provoque une résurgence de Daesh. Un avis partagé par Dorothée Schmid, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et responsable du programme Turquie contemporaine.
La Turquie d'Erdogan : une évolution politique spectaculaire
La Turquie est dirigée par Recep Tayyip Erdogan depuis 2003. Cette longévité s’explique par l’organisation efficace du parti au pouvoir, l’AKP, et par sa capacité d’adaptation aux circonstances. Le programme de gouvernement repose sur une idéologie qui conjugue nationalisme et islamisme.
Turquie : la puissance selon Erdogan ?
Recep Tayyip Erdogan a remis la Turquie sur le devant de la scène internationale en effaçant les humiliations de l'Histoire et en lui redonnant une position centrale entre Occident et Orient. Mais en concentrant tous les pouvoirs et en bridant les libertés à l’excès, il s’expose aujourd’hui à la contestation, exacerbée par la récession économique. Erdogan est-il allé trop loin dans ses ambitions de puissance ?

Où va la démocratie en Turquie?
Le deuxième scrutin aura donc confirmé, et même amplifié le résultat du premier. Trois mois après l'invalidation de la première élection municipale d'Istanbul, la deuxième a permis au candidat kémaliste et laïc du CHP de l'emporter nettement, avec plus de 54% des voix face à celui de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir.
Istanbul, triomphe de la démocratie ?
À Istanbul, la liesse s’est exprimée sur les deux rives du Bosphore. Jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, des dizaines de milliers de personnes ont célébré la victoire d’Ekrem Imamoglu, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste) et de l’opposition unie, élu maire avec 54 % des voix, contre 45 % pour le candidat du pouvoir, l’ancien premier ministre Binali Yildirim.

Election municipale à Istanbul: "Cette victoire de l'opposition démontre une érosion de l'aura de Recep Tayyip Erdogan"
En Turquie, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat de l’AKP (le parti nationaliste au pouvoir) a donc été sèchement battu par un candidat de l’opposition à l’élection municipale, hier à Istanbul. Ekrem Imamoglu, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, laïque), a obtenu 54,21% des suffrages. Une avance nettement plus conséquente que lors de la précédente victoire, le 31 mars dernier.
Turquie : Erdogan, un allié encombrant pour l'Europe
Grande spécialiste de la région, Dorothée Schmid, analyse la visite du président turc à Paris vendredi, la première dans une grande capitale de l’UE depuis le putsch de juillet 2016 et la dérive autoritaire qui s'ensuivit dans le pays. Alors que l'adhésion de la Turquie semble au point mort, Erdogan reste tout de même un allié indispensable à l'Europe dans la lutte contre Daech. Un partenaire qui est de plus en plus séduit par une collaboration accrue avec la Russie.
Droits de l’homme, Union européenne, Syrie.. Vers un nouveau dialogue avec Recep Tayyip Erdogan ?
Le Président Erdogan est attendu demain à l'Elysée pour discuter, entre autre, des relations bilatérales entre Paris et Ankara. En Israël, 40 000 migrants menacés par un programme d’expulsion ; A la rencontre de Tony Blair qui est encore loin de la retraite ; Enfin, la citoyenneté européenne existe-t-elle ?

Erdogan appelle les musulmans à reconnaître Jérusalem-est comme capitale de la Palestine
Lors du sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à reconnaitre Jérusalem-est comme capitale de la Palestine.

« La Turquie en 100 questions », pour mieux comprendre ce pays aux portes de l’Europe
Le cas de la Turquie, régime autoritaire aux portes d’une Europe qu’elle dit toujours vouloir rejoindre, suscite inquiétudes, polémiques et malentendus bien au-delà de ses frontières. Avec pédagogie, efficacité et sensibilité, Dorothée Schmid ajuste le prisme dans « La Turquie en 100 questions », publié chez Tallandier.

"Aujourd'hui, il n'y a plus d'opposition légale possible en Turquie"
France 24 revient avec la chercheuse Dorothée Schmid sur les enseignements du référendum en Turquie sur le renforcement des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, validé le 16 avril par une courte majorité des électeurs.

Turquie : Erdogan prend la main
Un référendulm arraché par Erdogan, le "oui" l'emporte en Turquie : une marche vers des pleins pouvoirs et un système politique remodelé. Quelles conséquences pour le pays et quels effets sur la relation avec l'Europe ?

Turquie: victoire du "oui" au référendum
Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie, explique au micro de RTL ce que la victoire du "oui" au référendum turc, le 16 avril, va changer dans les pouvoirs du chef d'État.
Turquie, victoire sur le fil pour l’hyperprésident Erdogan
Vers un pouvoir absolu pour le président turc, Recep Tayip Erdogan, qui a remporté d'une courte tête, ce dimanche soir, la bataille du référendum constitutionnel. Les Turcs étaient appelés à se prononcer hier par référendum sur une modification de la constitution du pays dont le but est de transformer ce régime parlementaire en régime présidentiel. Le oui l’a emporté de peu, 51.4%, en dépit d’une campagne marquée par la tension, les manipulations, et que le Conseil de l’Europe estime, aujourd’hui, contraire aux normes d’une élection démocratique.

Référendum en Turquie : le coup d'Etat permanent ?
Quels sont les enjeux du vote du 16 avril en Turquie, alors que le pays connaît un spectaculaire recul des libertés publiques depuis la tentative de coup d'Etat de juillet dernier ?

Turquie: le référendum est-il bienvenu?
Pays jeune, la Turquie qui a moins de cent ans change de visage, depuis 2002, sous la haute main de son président Erdogan. Un pays qui entretient une politique étrangère à géométrie variable. Une puissance qui se situe plus que jamais au cœur des grands conflits régionaux. La priorité de la Turquie est-elle de donner plus de pouvoirs à Erdogan ?
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