
Pourquoi les Européens multiplient leurs capacités d'importation de gaz liquéfié
Après l'Allemagne ce week-end, de nombreux pays européens comptent se doter de terminaux d'importation de GNL pour pallier l'effondrement des exportations de gaz russe. Des investissements massifs critiqués par les défenseurs de l'environnement.

Prudentes émancipations en Asie centrale
Si aucun des pays d’Asie centrale ne l’a officiellement condamnée, l’agression russe contre l’Ukraine fait grincer des dents dans la région. Jusqu’alors garant de la sécurité, Moscou voit son monopole contesté par d’autres, comme les États-Unis, qui reviennent après leur débâcle afghane.
Pour l'Ukraine : les yeux ouverts
Une petite musique tend aujourd’hui à opposer, dans les commentaires sur les événements d’Ukraine, les justes, inconditionnels du soutien à Kiev, aux suspects qui persistent à s’interroger sur les origines, le déroulement, les fins politiques possibles du conflit imposé par l’agression russe.

L’état dramatiquement bas des stocks de munitions en Europe et aux États-Unis
La guerre en Ukraine a révélé le caractère famélique des réserves de munitions occidentales. Les états-majors sont devant l’impérieuse nécessité de les accroître très significativement. À l’ouest, les stocks de munitions s’épuisent. Et le rythme de la guerre en Ukraine n’est pas le seul responsable. «Tout le monde est d’accord pour dire que ces stocks (militaires) ont été rapidement épuisés, parce qu’ils étaient presque vides», a déploré Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères de l’Union européenne, la semaine dernière, lors d’une réunion de l’Agence européenne de défense en exhortant, une nouvelle fois, les Européens à investir.
Après neuf mois de guerre, où en est-on sur le front ?
Tandis que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a accusé la Russie de se servir de l’hiver comme d’une « arme de guerre », un drone attribué à Kyiv a été abattu au-dessus de Sébastopol jeudi 8 décembre. En Crimée et à Bakhmout, les affrontements redoublent d'intensité.
Guerre en Ukraine: à quoi ressemblera le monde d'après ?
Géopolitique à Abou Dabi où s’est tenue, ce week-end, la 15ème édition de la World Policy Conference. Trois jours d’échanges sur les événements marquants de 2022 : un monde de plus en plus fragmenté et de nouveaux défis à affronter : dérèglement climatique, crise énergétique, suite de la pandémie, tension croissante entre Washington et Pékin sur la question de Taiwan, sans oublier bien sûr l’agression russe de l’Ukraine, événement majeur de l’année. Quel scénario pour mettre fin à cette guerre en Ukraine qui va bientôt entrer dans son 10ème mois ? Quel impact sur les relations internationales ?
Guerre d'Ukraine : conversation entre Dmytro Kouleba et Thierry de Montbrial
Conversation entre Dmytro Kuleba, ministre des Affaires étrangères d'Ukraine et Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri et de la World Policy Conference, Abou Dabi, 11 décembre 2022. A l'occasion de la 15e édition de la World Policy Conference .

Balkans : un nouveau Grand Jeu ?
De quels espaces politiques est fait le Vieux Continent ? La question est au cœur du conflit ukrainien. Les Balkans occidentaux symbolisent la difficulté à penser les relations entre ces espaces politiques mouvants.
Union européenne-Balkans occidentaux : les illusions perdues ?
La « perspective européenne » des pays des Balkans a peu avancé depuis 2003.
À quoi ressemble la vie quotidienne en Russie ?
Comment vit la société russe depuis le début de la guerre en Ukraine ? On en parle avec l'écrivain Boris Akounine qui a quitté la Russie depuis l'invasion de la Crimée, il raconte ce qu'il pense de Poutine et comment il arrive à entrer en contact avec ses compatriotes.

Chine-Russie : les ambiguïtés de « l’amitié sans limite »
Vladimir Poutine et Xi Jinping se rencontrent, ce jeudi 15 septembre, en marge du sommet des dirigeants des États de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS). La guerre en Ukraine exacerbe l’asymétrie des relations entre les deux pays.
Poutine, sous la pression de l'Ukraine et des faucons à Moscou
Les récentes avancées militaires de l'armée ukrainienne ont bousculé les certitudes de la propagande au service du chef du Kremlin, contraint à reprendre l'initiative. Au lendemain des succès de l'armée de Kiev , Vladimir Poutine se retrouve dans la situation qu'il déteste le plus : décider sous la pression.

Défaillance du renseignement russe : Responsable du succès de la contre offensive ukrainien
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. À l'orée d'un tel contexte, il est nécessaire d'interroger et ainsi de comprendre les raisons de ces défaites russes. Pour Diminitri Minic, chercheur au centre Russie / NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, le facteur humain du renseignement russe semble être le principal responsable, s'appuyant notamment sur l'histoire des renseignements russe et soviétique pour étailler son propos.

Mobilisation générale : un test grandeur nature pour Moscou
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. Face à une telle retraite, des critiques commencent à se faire entendre dans le paysage politique et médiatique russe. Ces dernières portent notamment sur l'absence de mobilisation générale, vue comme une solution pour beaucoup de personnalités favorables à la guerre.
Guerre en Ukraine : "La Russie n'a plus la force de mener une grande offensive"
Balakliia, Koupiansk, Izioum… Depuis quelques jours, l’armée ukrainienne engrange les succès face aux forces russes sur le front nord-est. L’armée de Kiev assure avoir repris environ 3 000 kilomètres carré depuis début septembre, essentiellement à la faveur d’une contre-offensive surprise dans les régions de Kharkiv et de Donetsk. Lundi, les autorités ont affirmé avoir « réussi à chasser l’ennemi de plus de vingt localités » en 24 heures, face à des adversaires qui « abandonnent leurs positions hâtivement et s’enfuient ». Dans le sud, la contre-attaque lancée fin août autour de Kherson est moins spectaculaire mais progresse, avec 500 km2 reconquis en deux semaines.
Quelles conséquences aura cette déroute sur la Russie, qui bombarde les secteurs perdus ? Jusqu’où pourra aller la rapide avancée ukrainienne ? Pour Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, « la Russie a perdu l’initiative ».

"Poutine regarde le compromis comme l'apanage des faibles et des vaincus"
Dans une interview accordée en marge de la 6e Conférence internationale de Tbilissi, coorganisée par l’European Center for economic policy, le John Mc Cain Institute et le George W Bush institute, le spécialiste de politique étrangère Bobo Lo revient sur les grands désordres d’un monde qui s’est « désuniversalisé ».
Thierry de Montbrial : « Les États-Unis ont repris en main la destinée de l’Europe »
La guerre menée par la Russie en Ukraine a permis aux États-Unis de se poser en protecteurs du continent mais aussi de renforcer leur influence au détriment de la volonté d’autonomie stratégique des Européens. À l’occasion de la publication du Ramses, ouvrage prospectif de l’Institut français des relations internationales, son président, Thierry de Montbrial, fait part de ses inquiétudes.
Le paradoxe colonial de la Russie
En Ukraine, la Russie mène une guerre coloniale sous couverture nucléaire. Renouant avec l’histoire impériale et soviétique, Vladimir Poutine s’est lancé dans une « opération militaire spéciale » qui s’est transformée en guerre d’attrition. Aux objectifs initialement affichés – « démilitarisation » et « dénazification » – s’est ajouté un objectif de conquête territoriale.
Le retour de la menace nucléaire
La guerre chaude est-elle de retour ? La menace nucléiare militaire, celle qui croyait amoindrie avec la chute de l'URSS, a ressurgi avec la déclaration de Vladirmir Poutine, le 27 février 2022, qui annonçait mettre en alerte la "force de dissuasion" russe. Où en est-on, six mois après le début de la guerre ?
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
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