
"La mort de l'un de ses stratèges va-t-elle affaiblir Daech ? Cette nouvelle est un vrai succès pour la coalition"
Cette nouvelle est un vrai succès pour la coalition. Abou Mohammed al-Adnani était le visage et la voix de Daech dans le monde.

Que change la mort du «ministre des attentats de Daesh» ?
Abou Mohammed al-Adnani, considéré comme le « ministre des attentats » et « porte-parole » de Daesh, a été tué dans la province syrienne d’Alep. Le Pentagone a affirmé mardi soir avoir mené une attaque dans la région, peu après l’annonce de la mort du dirigeant par le groupe terroriste... « Abou Mohammed al-Adnani était moyennement important dans Daesh. C’est un élément visible de cette organisation. Mais le réel pouvoir reste caché car il est ainsi plus efficace et redouté. »...
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
Daech : La France mène-t-elle une guerre secrète en Libye ?
Le journal Le Monde révèle que la France mènerait des actions secrètes en Libye. Ces opérations des forces spéciales et clandestines viseraient à empêcher l'expansion de Daech dans ce pays ravagé par la guerre civile. Le tout, sans mandat de l'ONU ni débat parlementaire. Ces informations posent la question d'une part de la stratégie choisie par François Hollande, alors qu'officiellement, il n'est pas question de s'engager dans la guerre en Libye. Et d'autre part, du secret-défense, pour le moins mis à mal. Le ministre de la Défense a d'ailleurs ordonné une enquête pour « compromission du secret de la défense nationale ».

Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov
Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov, co-fondateur du réseau social VK et de la messagerie instantanée cryptée Telegram, laquelle se trouve actuellement accusée d’être un havre pour les communications des terroristes.
Le grand retour de l'Iran : "Il y a des incertitudes qui viennent aussi des Etats-Unis"
"Il y a des incertitudes qui viennent aussi des Etats-Unis", a expliqué Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri. L'Iran a réintégré la communauté internationale en rempliçant les conditions requises pour l’accord nucléaire et la levée des sanctions internationales.
"Il faudra 10, 20 ans pour éradiquer Daesh"
Thierry de Montbrial, président de l'IFRI, s'est exprimé à propos de la géopolitique au Moyen-Orient et de la lutte contre l'Etat islamique sur le plateau de Paul Amar. "C'est une guerre de médias, de propagande, il faut comprendre comment ces terroristes fonctionnent" a-t-il affirmé.
"La priorité c'est la lutte contre Daesh, donc il faut accepter de faire des alliances temporaires avec des pays qu'on aime pas nécessairement" a-t-il ajouté. Daesh est un "cancer multiformes, on peut couper la tumeur mais il faut mettre en place des coalitions de longue durée."
Terrorisme : les bonnes armes ?
Le terrorisme, ça peut marcher. Certes pas avec les résultats rêvés par les illuminés. Mais dans les démocraties, ou les sociétés semi-ouvertes (Russie…), qui sont les victimes tout désignées des terroristes, ceux-ci peuvent à terme réussir à installer la peur, à instiller le doute sur l’efficacité et la résilience des institutions, à semer le conflit et la division, bref, au-delà des réflexes unanimistes, à dresser les sociétés contre elles-mêmes, parfois à les pousser à la folie.

Moyen-Orient : dangereuse escalade
Le Moyen-Orient serait-il à la veille d'un nouveau conflit armé, le plus potentiellement redoutable de tous, entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ? Même si la rationalité n'a pas toujours tendance à l'emporter, surtout dans cette partie du monde, la réponse est probablement « non ». Le régime saoudien est trop faible politiquement et ne survivrait sans doute pas à une défaite militaire. L'Iran est trop divisé et a déjà connu, il y a quelques décennies, les horreurs de la guerre.
Après Paris et San Bernardino, le terrorisme dans le débat américain
Les attentats du 13 novembre à Paris et l’attaque de San Bernardino du 2 décembre ont ravivé aux États-Unis le fantôme de la menace terroriste.

Attentat en Turquie : trois suspects nommés par le gouvernement
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. Cet attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais le gouvernement turc évoque l'État islamique, le gouvernement d'extrême gauche turc, et le PKK comme principaux suspects. Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "le président de la République se garde bien de désigner son propre camp comme pouvant éventuellement être responsable des attaques".
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.
Tous contre Daech : le double jeu des coalitions
Décryptage au lendemain de l’Assemblée Générale de l’ONU et de la cristallisation du dossier syrien, notamment autour de la montée en puissance de la Russie.
Invités :
- Jean-Pierre Filiu professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po (Paris), après avoir enseigné à Columbia (New York) et Georgetown (Washington).
Il vient de publier "Les Arabes, leur destin et le nôtre" (La Découverte) qui recevra le prix Augustin-Thierry, en clôture des Rendez-vous de l'Histoire de Blois, le 11 octobre.
- Dominique Moïsi, politologue, conseiller spécial de l'IFRI, Visiting professor au King's Collège de Londres.
Il a notamment publié "La géopolitique de l'émotion : Comment les cultures de peur, d'humiliation et d'espoir façonnent le monde" (Flammarion, "Champs", nouvelle édition en 2015).
Intervention en Syrie, Daech, nouvel ordre mondial, réfugiés en Europe, crise russo-ukrainienne
Thierry de Montbrial,président de l'IFRI (Institut français des relations internationales), est l'invité de 18h l'Heure H, du mardi 8 septembre 2015, présenté par Hedwige Chevrillon, sur BFM Business. Il revient sur les grands dossiers de l'actualité internationale - Syrie, Daech, réfugiés en Europe, crise russo-ukrainienne, nouvel ordre mondial, crise de la démocratie occidentale...
La bataille médiatique face à l'organisation Etat islamique
L'organisation Etat islamique utilise Internet et les réseaux sociaux de manière très habile. Face à la propagande de Daech, les Etats occidentaux cherchent à la fois à bloquer les contenus radicaux et à produire des contre-discours susceptibles de décrédibiliser la rhétorique djihadiste.
Le jeu trouble de la Turquie face à Daesh
Après avoir longtemps joué un jeu ambigu face au groupe terroriste, quelles conséquences de cette intervention d’Ankara dans la lutte contre Daesh et de la reprise des hostilités contre la minorité kurde ? La Turquie a-t-elle trop longtemps fermé les yeux sur la progression de Daesh dans la région ?
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?

Frappes en Syrie : pourquoi la position turque face à Daech n'était plus tenable ?
Après l'attaque lundi d'un centre culturel à Suruç, qui a fait 32 morts, la Turquie a décidé de frapper militairement vendredi le groupe terroriste Daech en Syrie. La police multiplie parallèlement les arrestations.
"La Turquie est sous la pression depuis le début de l'année de la part de ses alliés" explique Dorothée Schmid de l'IFRI, l'institut français des relations internationales. Souvent accusés de jouer double jeu avec Daech, "les Turcs se défendent d'avoir soutenu l'Etat Islamique. Mais on peut considérer qu'il y avait une sorte de trêve puisqu'ils étaient mesurés dans leurs mouvements envers l'Etat islamique."
"La manière dont l'EI utilise les réseaux sociaux est réellement innovante"
C'est une chose de constater l'usage des réseaux sociaux par les djihadistes. C'en est une autre de chercher à comprendre le phénomène.
Chercheur à l'Ifri (Institut français des relations internationales), Marc Hecker vient de publier une étude sur les opérations numériques des djihadistes, titrée Web social et djihadisme : du diagnostic aux remèdes. Cette enquête originale illustre la complexité du problème : le radicalisme le plus extrême et le plus rétrograde, qui prétend ramener le monde moderne à l'aube du Moyen Âge, utilise avec dextérité les outils de communication les plus modernes. Avec l'appui explicite des opérateurs des réseaux sociaux notamment, qui refusent toute censure au nom de la liberté d'expression.

Daech plus redouté que l'atome iranien
Entre les rebondissements de la crise grecque, qui obsède légitimement l'Europe, et l'effondrement de la Bourse de Shanghai - même si elle a un peu rebondi hier -, qui concentre toutes les attentions de l'Asie, il reste peu de place dans l'actualité pour les négociations censées se conclure aujourd'hui à Vienne sur le nucléaire iranien.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
